lundi 16 juin 2014

Arnaldur Indridason - La Cité des Jarres

Depuis quelques années, les polars nordiques ont envahi (dans le bon sens du terme) nos librairies et nos bibliothèques. J'ai eu l'occasion de lire quelques oeuvres d'auteurs norvégiens et suédois, mais c'est la première fois que je lis une histoire islandaise. Et je ne suis pas déçue.

Ce livre est le premier édité en France de cet auteur. Les personnages ne sont ni blancs ni noirs, mais varient entre le gris clair et le gris foncé et ce genre d'ambiguïté ou de "faiblesses" me plaît énormément.

De même, la victime n'est pas non plus une oie blanche.

L'histoire est a priori assez simple: un monsieur se fait assassiner dans son appartement et, a priori, sans aucune raison apparente. En parallèle, une amie de la fille du Commissaire Erlendur disparaît. le tout se déroule dans les faubourgs de Reykjavík.

Sombre, voire glauque à certains moments, ce roman l'est à souhait! Pourtant, les rebondissements étant assez nombreux, l'auteur nous tient en haleine jusqu'au dénouement. Un autre point à souligner est la difficulté de communication entre les protagonistes, que cela soit entre les collègues ou entre le commissaire et sa fille.

Ce roman traite également de la filiation et des risques de répertorier le génome humain dans une base de données afin d'utiliser ces données de n'importe quelle manière. 

En conclusion, on peut dire que ce roman est dérangeant, mais comme il est terriblement bien ficelé et bien écrit, j'ai adoré!










Arnaldur Indridason, La Cité des Jarres, Editions Métailié, 286 pages, 2005

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire